a annecy aussi il y aura une mobilistation .
Chers amis, sympathisants, militants, citoyens.
L'inepte politique du chiffre continue ses ravages.
Oui, vous ne rêvez pas, une enfant de 12 mois est enfermée avec ses parents depuis 15 jours au "Centre de rétention" de Satolas
C'est le sort qu'en notre nom la République réserve aux familles étrangères, après les avoir trainés depuis 3 ans de chambres d'hôtel miteuses en centres d'hébergement d'urgence.
Ils ont toutes les chances d'être expulsés, vers un pays qui reprendra les persécutions, et ce, puisque les délais maxi de rétention sont de 32jours, AVANT leur comparution devant la Commission des Recours des Réfugiés le 13 novembre, censée réexaminer leur dossier.
Il est donc indispensable que nous soyons en nombre devant la préfecture jeudi 11 octobre, pour manifester notre désaccord.
En PJ, tract à diffuser partout, appel à faxer au Préfet, et pétition papier (urgente)
Répondez à L'EXPEDITEUR UNIQUEMENT de ce mail en indiquant si vous venez ou pas.
Nicolas RESF74
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Enfermer une enfant d'un an en centre de rétention, qui n'est rien d'autre qu'une prison pour étrangers, n'est pas acceptable !
Le 25 septembre 2007 à l'aube, la famille Celikovic est arrêtée au foyer d'hébergement d'urgence d'Annecy (115), et transférée au CRA de Lyon, où elle attend son expulsion vers la Bosnie.
Musulman Bosniaque enrôlé de force par l'armée Serbe en 1992 contre son pays d'origine, en butte à des persécutions constantes, Nedim n'a eu d'autre choix que la désertion et la fuite dans la clandestinité, suivies d'une tentative d'émigration vers l'Allemagne.
A la fin des combats, toute théorique, le retour se révèle impossible, il a tout perdu, sa famille est décimée, sa maison brûlée, ses biens spoliés, et il est victime de plusieurs agressions violentes qui lui vaudront, entre autres, une fracture de mâchoire.
En août 2004, il décide, avec sa jeune épouse, gravement traumatisée par la guerre, de s'exiler en France. Il s'intègre facilement, parle français, travaille légalement quand les autorités l'y autorisent et obtient plusieurs promesses d'embauche.
Le bébé, Amela, née à Cluses, opérée une première fois, a besoin de bonnes conditions d'hygiène pour se développer sans problèmes, et, comme sa mère, d'un suivi régulier. Bahira sera correctement prise en charge sur le plan psychiatrique, et, avec la poursuite du traitement, un espoir de stabilisation peut être envisagé.
C'était sans compter avec la détermination aveugle du nouveau ministre, décidé à appliquer coûte que coûte sa politique du chiffre.
Il est évident que leur situation n'a jamais fait I'objet d'une étude poussée par les services de la Préfecture, malgré les nombreuses preuves étayant la légitimité de leurs craintes, et que, gravement menacés dans leur pays d'origine, ils ne peuvent vivre une vie privée normale qu'en France.
C'est pourquoi nous attendons de
Mr le Préfet de Haute Savoie qu'il libère immédiatement cette famille, lui délivre un titre de séjour et procède rapidement au réexamen de son dossier.
Rassemblement devant la préfecture
jeudi 11 octobre à 17h30
pour le lui signifier
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